A un an de l’élection présidentielle, l’Association nationale des sociétés par actions propose des mesures destinées à relancer l’intérêt des Français pour les investissements en actions. Le nombre d’actionnaires individuels a diminué de plus de moitié en France, au cours des 15 dernières années.
Source : Entreprises françaises recherchent actionnaires individuels désespérément
A noter :
La France championne d’Europe de l’actionnariat salarié
Dans cette optique, l’actionnariat salarié peut être un bon moyen de familiariser les épargnants avec les placements actions. « La première action qu’un particulier achète est généralement celle de son entreprise, car il la connaît bien », souligne Loïc Desmouceaux, président des conseils de surveillance des FCPE (fonds commun de placement d’entreprise) d’actionnariat salarié de Technicolor. Or, grâce à une volonté politique qui a débouché sur un cadre réglementaire incitatif, la France n’est autre que la championne d’Europe de l’actionnariat salarié, avec des salariés détenant en moyenne 4% du capital de leurs entreprises, contre 1,77% seulement pour l’ensemble de l’Europe, selon Loïc Desmouceaux. Le hic, c’est que le fait d’investir une part significative de leur épargne en actions de leur entreprise présente un risque financier pour les salariés. L’Ansa suggère donc la création d’un mécanisme d’actionnariat salarié multi-entreprises, qui permettrait de mutualiser les gains et les pertes de valeur. Autre avantage d’un nouveau coup de pouce aux actionnaires salariés, par nature actifs : le rajeunissement de la population des actionnaires individuels français, dont l’âge moyen s’élève désormais à 62 ans, d’après la F2IC.