Au plus fort de la crise sanitaire, l’engagement de tous les salariés, notamment les plus modestes, a permis de maintenir les activités essentielles dont les Français avaient besoin. Un engagement qui mériterait une meilleure implication de ces derniers dans les instances de pouvoir de l’entreprise, selon les 150 signataires de cette tribune. Et qui permettrait également de prendre des décisions au plus près du terrain.
Une tribune à lire dans Les Echos du 30 juillet 2020
Depuis toujours, CFE-CGC Orange et l’ADEAS défendent un modèle de co-construction de la stratégie avec les personnels de l’entreprise, et nous ne pouvons qu’adhérer à tous les mots de cette tribune.
Il est aujourd’hui nécessaire d’aller au-delà d’un dialogue social qui, au fil des évolutions du Code du travail, se transforme trop souvent en « jeu de rôles » pour sauvegarder les apparences sans pour autant prendre en compte les propositions des représentants du personnel. La multiplication des décisions unilatérales chez Orange même lorsque les organisations syndicales sont unanimes en témoigne (en 2020, les mesures covid-19 et la négociation annuelle obligatoire sur les salaires ont donné lieu à une décision unilatérale de la Direction).
La présence de représentants des personnels au Conseil d’administration ou l’expression des salariés actionnaires en Assemblée générale ouvrent de nouvelles voies, que la CFE-CGC Orange et l’ADEAS ont investies, mais qui méritent d’être renforcées pour que les personnels deviennent de véritables « parties prenantes », avec des capacités renouvelées à débattre au fond et dans la durée des orientations stratégiques de l’entreprise.