Ce dividende occupe surtout dans le statut boursier de France Télécom, sa communication et jusqu’au coeur de son fonctionnement, une place sans équivalent dans une société française de cette taille. Il repose sur l’engagement pris en 2006 par Didier Lombard, un an après son arrivée à la présidence, de « distribuer à ses actionnaires de 40 à 45 % de son cash-flow organique annuel ». Une formulation d’emblée étrange, car une politique de dividende s’exprime en proportion des bénéfices récurrents.
Extrait d’un article de Gilles Coville dans Les Echos du 17 juin, qui reprend et valide les analyses que nous formulons depuis plusieurs mois sur la politique de dividende de France Télécom.
Hormis la suggestion d’utiliser l’endettement pour racheter des actions et ainsi améliorer mécaniquement l’attractivité boursière de France Télécom que nous n’approuvons pas (il s’agit encore de manipulations financières court-termistes qui peuvent s’avérer dangereuses), cette analyse de bon sens recoupe exactement la nôtre.
Voilà qui, venant d’un journal économique réputé , donne une sérieuse crédibilité à nos propres travaux, quel que soit l’aplomb avec lequel la Direction de l’entreprise prétend que sa politique financière est parfaitement logique et saine !