Le 2 juin, l’ambassadeur de France en République Démocratique du Congo confiait lors de son dernier point presse : « Il est vrai que les entreprises françaises sont encore hésitantes. Le climat des affaires est un vrai sujet, pas encore satisfaisant. Plusieurs autres projets d’entreprises françaises, à l’instar de France Telecom, ont été présentés lors de la visite du président Sarkozy et le gouvernement congolais s’était engagé à créer les conditions favorables pour leur implantation »
La CFE-CGC/UNSA et l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat) s’inquiètent des conditions du rachat des 100% de Congo-China Télécom (CCT) détenu par ZTE (51%) et l’État de la République Démocratique du Congo (49%).
Le marché est déjà largement préempté par des acteurs de taille importante et mieux installé, et les conditions vont non seulement peser sur les finances du groupe mais aussi le contraindre à augmenter ses achats à un équipementier chinois.
Or le résultat net hors les jeux d’écritures comptables sur les filiales anglaise et égyptienne est une nouvelle fois inférieur aux dividendes qui vont être versés (3,7 milliards). Dès lors l’investissement va être financé grâce à la baisse des investissements notamment en France. Le rapport de Sénat remis mardi 12 juillet pointait pourtant le retard de la France en ce qui concerne le déploiement de la fibre en raison de l’absence d’investissement des opérateurs économiques désormais tous soumis à la course effrénée de la rentabilité.
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CdP_CFE-CGC-UNSA-FTO_Congo-China Télécom du 17 juillet