La CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association de Défense et de l’épargne et de l’Actionnariat des Salariés) dénoncent la hausse du dividende à 0,70 euros par action (0,65 euros l’an dernier) alors que le bénéfice net n’est que de 0,63 euros par action.
C’est le retour, pour la deuxième année consécutive, à une politique d’appauvrissement de l’entreprise avec des dividendes supérieurs aux bénéfices.
(NB : le bénéfice publié est un bénéfice groupe qui inclut 100% des bénéfices de filiales non contrôlées à 100%, ce qui donne lieu à des versement de dividendes localement)
La politique d’investissement massif dans la fibre et la couverture 4G faisant d’Orange de très loin le 1er investisseur parmi les 4 opérateurs, aurait dû conduire à un dividende réduit pour éviter une hausse importante de la dette.
Celle-ci passe de 23,8 à 25,4 milliards d’euros (hors dette perpétuelle de 6 milliards) soit une hausse de 1,6 milliards, limitant la marge de manœuvre d’Orange à opérer de la croissance externe et fragilisant l’entreprise en augmentant sa dépendance aux marchés financiers.