Nous avions fait en sorte de poser des questions précises limitant le risque d’obtenir des réponses « langue de bois »… mais c’était compter dans l’imagination de la Direction… Pour commencer, elle a fait le choix, que la loi autorise, de répondre par écrit, les réponses étant publiées sur le site corporate d’Orange. Comme il faut un peu les chercher, nous facilitons la tâche de nos lecteurs en leur fournissant le lien direct.
Si les réponses relèvent de l’exercice convenu et du jeu de rôle, il semblerait que nos questions aient eu des conséquences concrètes. Il se pourrait par exemple que nous ne soyons pas étrangers à la saisine de la commission de déontologie de la fonction publique, qui a examiné la situation de Monsieur Ramon Fernandez le 12 juin dernier, d’après cet article de l’Opinion.
Concernant le soutien de la Direction aux associations internes, compte-tenu de la manière dont les réponses sont libellées, l’ADEAS tient à préciser :
- qu’elle ne perçoit aucune subvention de l’entreprise
- que son président a effectivement été consulté en ce qui concerne la mise en place de l’Offre réservée au personnel « Cap’Orange » (sans cependant que toutes ses recommandations aient été suivies)
- que l’ADEAS a en effet bénéficié quelques fois (qui se comptent sur les doigts de la main) de salles de réunion dans les locaux d’Orange… sans pour autant que la Direction relaie de quelque manière que ce soit ses invitations aux personnels.
Les réponses de la Direction peuvent se comprendre comme une ouverture à l’égard de l’ADEAS. Devons nous en user, au risque de perdre notre indépendance et notre liberté de parole ? Ce n’est pas notre option : ce qui compte avant tout pour nous, c’est bien la défense du personnel actionnaire d’Orange, dans une entreprise pérenne et durable.