CAC 40 : le volume des dividendes en hausse de 12,8 % en 2018

par Hélène Marcy le 21/01/2019

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L’année 2018 aura été faste pour les actionnaires des entreprises du CAC 40. Du côté des dividendes, du moins, puisque l’indice phare de la Bourse de Paris a, lui, chuté de 10,95 % (contre + 9 % en 2017). Les quarante plus grands groupes français leur ont versé 57,4 milliards d’euros, dont 10,9 milliards sous forme de rachats d’actions (0,8 % de leur capitalisation moyenne), au titre de l’exercice 2017, où leurs profits avaient atteint 92 milliards, annonce La Lettre Vernimmen.net, sur la base d’une compilation des informations publiées par les sociétés.

A lire dans Le Monde du 9 janvier 2019.

Acquisition d’Alcatel Networks Submarine : la Direction nous répond

par Hélène Marcy le 20/12/2018

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orangemarine renedescartes

Photo : Orange Marine

Suite à la lettre ouverte de la CFE-CGC Orange et de l’ADEAS proposant l’association d’Orange et d’Ekinops pour acquérir Alcatel Submarine Networks, la Direction nous répond.

Si notre proposition n’apparaît pas en l’état actuel compatible avec les options retenues par les différents acteurs intervenant sur ce dossier, il est intéressant de noter que les courriers co-signés par les représentants des personnels actionnaires reçoivent des réponses circonstanciées… alors que nous peinons à établir le dialogue social avec les représentants du personnels « classiques » (élus et délégués syndicaux) sur des sujets pourtant réputés faire l’objet de négociations, comme la rétribution des personnels.

Est-ce que seuls les actionnaires peuvent désormais dialoguer avec l’entreprise ? A vous d’en tirer les conclusions…

Informations complémentaires sur la recorrélation

par Hélène Marcy le 12/12/2018

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 Suite aux commentaires et questions qui nous sont adressés par les détenteurs de parts dans le Fonds Orange Actions suite à la parution de notre article, voici quelques explications complémentaires pour comprendre ce qui a été réalisé, et l’impact sur vos avoirs personnels au sein du fonds.

Si vous avez d’autres questions, et en particulier si vous jugez que vous avez perdu quelque chose dans l’opération, merci de nous donner vos calculs précis pour que nous puissions vous répondre aussi précisément que possible.

Les exemples proposés sont basés sur des données très proches des chiffres réels au moment de l’opération de recorrélation, mais restent des exemples. Les formules de calcul utilisées et détaillées sont strictement conformes à celles utilisées pour réaliser :

  •  les opérations de recorrélation de la valeur liquidative (VL) des parts du fonds Orange Actions avec le cours de Bourse de l’action Orange,
  • le versement de l’acompte sur dividende, défini à 0,30 € par action (et non par part de chaque fonds, ce qui a son importance dans la compréhension des calculs).

Notre exemple s’appuie sur :

  •  les valeurs du compartiment Cap’Orange Classique parts C, en 1ère ligne du tableau de reporting fourni par Amundi, qui comportait 16 369 116,6842 parts au 31 octobre 2018.
  • les prix de parts (dite aussi valeur liquidative, ou VL) fournis par Amundi dans le cadre de l’opération de recorrélation, étant précisé que le prix de la part après réajustement correspond à la valeur de l’action Orange en bourse au moment de la recorrélation. L’objectif de la recorrélation est en effet de faire correspondre la valeur liquidative de la part avec le cours de bourse de l’action Orange.
  • un détachement du dividende réalisé le 15 novembre, date de la recorrélation, pour simplifier la compréhension. En réalité, le dividende a été détaché le 4 décembre, date à laquelle le prix de la part (devenu égal au cours d’ouverture de l’action Orange à la bourse de Paris) était de 14,715 €, assez proche de celui du 15 novembre.

Rappelons qu’une fois la recorrélation faite entre le prix des parts et le prix de l’action Orange, le prix de la part évolue chaque jour exactement de la même façon que le cours de l’action Orange, le prix de la part étant égal au cours de l’action Orange à la bourse de Paris à l’ouverture de la bourse (ce qu’on appelle le cours d’ouverture). Les deux prix divergeront lentement au fil que le fonds Orange Actions devra racheter des parts pour servir les achats réalisés par les personnels dans le fonds. (cf notre précédent article § Pourquoi la valeur de la part diffère-t-elle du cours de l’action ?)

Calcul général pour l’ensemble du compartiment Cap’Orange Classique parts C

Cap Orange Classique parts C avant réajustement

Cap Orange Classique parts C après réajustement

Exemple de Monsieur Dupont

Avant la recorrélation, Monsieur Dupont détenait 1 520parts du compartiment Cap’Orange Classique parts C. Que s’est-il passé pour lui ? On applique exactement les mêmes formules que pour le calcul général, ce qui produit les résultats suivants :

Actions Orange : versement de l’acompte sur dividende au titre de l’exercice 2018

par Hélène Marcy le 05/12/2018

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Le Conseil d’Administration d’Orange a confirmé qu’il proposera un dividende de 0,70€ par action au titre de l’exercice 2018. Ce montant devra être validé par l’Assemblée Générale des actionnaires du 21 mai 2019. Cependant, le versement d’un acompte de 0,30 € le 6 décembre 2018 est d’ores et déjà acté. Si vous détenez des actions Orange dans le Plan Epargne Groupe (PEG), vous toucherez cet acompte.

Si vous détenez des parts C dans le fonds Orange Actions du PEG

L’acompte sur dividende sera reversé dans les compartiments Orange Actions Classique et Cap Orange Classique le 4 décembre 2018, par la création de parts nouvelles qui seront réparties entre les actuels détenteurs de parts C. Vous les verrez apparaître sur votre compte Amundi à partir du 11 décembre.

L’opération est sans frais, et ces dividendes ne sont assujettis à aucun prélèvement fiscal ou social.

Les nouvelles parts auront la même date de disponibilité que les parts qui les auront générées.

Si vous Si vous détenez des parts D dans le fonds Orange Actions du PEG

Vous toucherez le dividende en cash, par virement sur votre compte bancaire à compter du 6 décembre. Vous les recevrez sur votre compte sous un délai d’une semaine, après déduction des prélèvements fiscaux et sociaux via un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % composé de : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu (IR) et de 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. Cette opération génère également des frais à votre charge une fois par an (5 € si vous avez moins de 250 parts et 12 € au-delà).

Vous pouvez arbitrer à tout moment entre les parts C et les parts D

Cette transaction est disponible gratuitement et à tout moment dans votre espace personnel Amundi.

La date limite d’arbitrage pour le versement de cet acompte était fixée au 30 novembre, et il n’est donc plus possible de modifier vos modalités de perception pour cette opération.

Cependant, les parts C étant fiscalement plus avantageuses que les parts D, n’hésitez pas à procéder dès maintenant aux modifications nécessaires dans votre PEG, afin de ne pas être pris de cours lors du prochain versement.

Si vous avez besoin de cash, il est en effet plus avantageux de capitaliser vos dividendes (choisir les parts C) et de demander le remboursement d’avoirs disponibles dans votre PEG, qui sont exonérés d’IR (ils ne sont assujettis qu’aux prélèvements sociaux).

Cap Orange et Orange Actions : recorrélation, kézako ?

par Stéphane Gouriou le 04/12/2018

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Le 15 novembre dernier, notre teneur de compte Amundi a procédé à un réajustement du prix de la part dans les compartiments Orange Actions Classique et Cap Orange Classique du fonds Orange Actions (dans le PEG Orange), pour le recorréler avec le cours de l’action Orange.  La précédente opération de ce type avait été réalisée en 2003.

Voici en quoi consiste cette opération, qui ne modifie en rien la valeur de vos avoirs au sein des deux compartiments concernés.

Pourquoi la valeur de la part diffère-t-elle du cours de l’action ?

Les 2 compartiments Orange Actions Classique et Cap Orange Classique ne contiennent que des actions Orange. Cependant, avant l’opération de recorrélation, la valeur des parts détenues dans ces compartiments, dite « valeur liquidative » (VL) différait du cours de l’action Orange. Pourquoi ?

Le cours de l’Action Orange correspond à la valeur officielle, affichée à la Bourse de Paris, variant au cours de la journée  selon l’offre et la demande.
La Valeur Liquidative (VL) est le prix d’une part du FCPE. Cette valeur est obtenue en divisant la valeur globale de l’actif net du FCPE (Orange Actions ou Cap Orange) par le nombre de parts souscrites.

Pour servir vos demandes d’actions Orange au sein du PEG , notamment  lors de l’affectation de la participation, de l’intéressement ou du réinvestissement du dividende, Amundi achète les actions Orange au prix du marché. Pour ne pas influencer le cours de l’action Orange (le gérant n’a pas le droit d’intervenir sur plus de 20% des volumes traités sur le marché boursier), l’achat des actions nécessaires est étalé sur une journée ou plus. De ce fait, on se retrouve avec plusieurs lots d’actions achetées à des cours différents.

Le prix moyen d’achat est donc différent du cours d’ouverture. Or,  la valeur liquidative des parts est en principe alignée sur le cours d’ouverture.

Mais au fil du temps, par l’accumulation historique des opérations d’achats, les deux valeurs divergent. Périodiquement, il est donc nécessaire de procéder à un réajustement ou « recorrélation », afin que la valeur liquidative des parts soit à nouveau identique au cours d’ouverture de l’action Orange.

Cette opération a été réalisée le 15 novembre dernier. Le tableau ci-dessous, communiqué par Amundi, indique les valeurs de part avant et après réajustement :

Une fois la recorrélation faite, la valeur liquidative d’une part =  le cours d’ouverture de l’action Orange à la Bourse de Paris (voir tableau ci-dessous). La valeur liquidative des parts n’est mise à jour qu’une fois par jour, au contraire du cours de bourse qui évolue au fil de la journée en fonction des achats et des ventes d’actions.


Sources des informations :
Amundi : VL des parts Orange Actions Classique
Orange.com : cours de l’action Orange (tableau à télécharger pour avoir le détail)

Pas d’impact sur la valeur de vos avoirs.

Prenons un exemple théorique  de réajustement (recorrélation) au 17/10/2018.

Avant la recorrélation :

M Martin détient  100 parts de Orange Actions Classique C, soit 100*13.70€ = 1 370 €


Après la recorrélation
du 17/10/2018, la valeur du fond est alignée sur le cours de l’action :

La nouvelle valeur liquidative d’Orange Actions Classique C  est  : 13.80€
Monsieur Martin détient maintenant dans le fond Orange Actions Classique C  :   100 * 13.70 / 13.80 = 99.2754 parts.
M Martin détient  donc   : 13,8 * 99,2754 = 1 370 €

Soit la même somme !

Et les dividendes ?

Là encore, il ne faut pas confondre la valeur de la part et la valeur du titre. L’ensemble des dividendes est versé pour chacun des compartiments Orange Actions et Cap Orange Classique, puis divisés par le nombre de parts du fonds concernés et redistribués individuellement.

Exemple avec une valeur liquidative très différente du cours de l’action :


Monsieur Martin possède 100€, soit 5 parts. Il doit donc recevoir 5 * 4 € = 20 € de dividendes.

S’il détient des parts C (dividendes capitalisés), Monsieur Martin obtiendra une part supplémentaire au sein du fonds après versement du dividende. S’il a opté pour des parts D (versement du dividende), il recevra 20 € en cash, moins les prélèvements fiscaux et sociaux.

Si vous avez compris cet exemple théorique dans l’écart entre VL et cours du titre, le réajustement n’a plus de secret pour vous…

Dans votre espace personnel Amundi, rubrique « Vos informations »,  retrouvez les notices détaillées de la recorrélation, avant et après l’opération.

Pour rappel :

ORANGE ACTIONS : + de 111 Millions de parts à Octobre 2018
CAP ORANGE CLASSIQUE : + de 16 Millions de parts à Octobre 2018

Les salariés à l’assaut des conseils d’administration

par Hélène Marcy le 22/10/2018

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Le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, aux côtés de Nicole Notat et Jean-Dominique Senard, lors de la présentation de leur rapport sur « l’entreprise, objet d’intérêt collectif », en mars 2018. (Photo ERIC PIERMONT / AFP)

Le nombre de représentants du personnel dans les conseils a quasiment triplé depuis 2013, et la loi Pacte va encore renforcer leur poids.

C’est une révolution douce, presque invisible. Le mouvement n’en est pas moins marquant : dans un capitalisme français où tout a longtemps paru se jouer entre amis, les salariés commencent à se frayer un chemin jusqu’au saint des saints : les conseils d’administration des grands groupes. Et à y faire entendre une autre voix. C’est ce que montrent les chiffres publiés mardi 16 octobre par l’Institut français des administrateurs (IFA) et Ethics&Boards.

Pas moins de 111 administrateurs représentant les salariés en tant que tels siègent désormais dans les conseils des 120 premiers groupes cotés en Bourse (SBF 120), selon les pointages de l’IFA. Leur nombre a bondi de 29 % en un an, et quasiment triplé depuis 2013.

A lire dans Le Monde du 16/10/2018

La loi Pacte ne fait évoluer les choses qu’à petits pas :

  • passer de 2 administrateurs salariés pour 12 administrateurs au total à 2 pour 8 ;
  • extension des règles concernant les administrateurs salariés aux entreprises régies par le Code de la Mutualité ;
  • augmenter le droit à formation des administrateurs salariés, de 20 à 40h / an ;
  • donner aux administrateurs salariés les mêmes droits qu’aux autres administrateurs, dont celui de siéger dans les Comités spécialisés du Conseil, et de se faire rembourser leurs frais de déplacement pour participer aux séances du Conseil.

On peut en effet parler de « révolution invisible »… même si en effet, ces mesures vont dans le bon sens (ce qui n’est pas la cas de toutes celles proposée dans la loi Pacte.

Loi Pacte et finance solidaire, « un rendez-vous à ne pas manquer »

par Hélène Marcy le 22/10/2018

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Paris, Assemblee Nationale – Sébastien Rabany / Photononstop

Les principaux acteurs de l’économie solidaire, parmi lesquels Frédéric Tiberghien, président de Finansol, et Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS, listent dans une tribune au « Monde » les quatre mesures qu’ils attendent du gouvernement pour pouvoir pleinement bénéficier de la loi Pacte.

A lire dans Le Monde du 10/09/2018

Nous aurons pour notre part l’occasion de revenir sur la loi Pacte, et ce qu’elle change pour l’épargne et l’actionnariat salariés.

Un salarié détient en moyenne 12 000 euros d’épargne salariale

par Hélène Marcy le 22/10/2018

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Photo : Letizia Le Fur/Onoky / Photononstop

Au premier semestre, les encours de l’épargne salariale, détenue par 11,3 millions de salariés, ont progressé de 3 %. La loi Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte) devrait dynamiser encore plus ces placements.

[…]

Actuellement examinée au Parlement, la loi Pacte devrait dynamiser l’épargne retraite à moyen terme. « Les épargnants sont sensibles à l’harmonisation et à la simplification des produits d’épargne retraite existants qui se profilent avec cette loi, déclare Xavier Collot, directeur épargne salariale et retraite chez Amundi. Mais pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement de 300 milliards d’euros d’épargne retraite à horizon 2022, un immense effort d’accompagnement et de pédagogie sera nécessaire. »

A lire dans Le Monde du 18 octobre 2018

L’étude de l’Association Française de Gestion parue le 18 octobre  donne le détail des placements au 30 juin 2018

Les entreprises du SBF 120 renouent avec l’actionnariat salarié

par Hélène Marcy le 11/10/2018

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Des montants levés records, des opérations en hausse, le tableau de l’actionnariat salarié paraît idyllique. Mais la France a perdu du terrain depuis 2011, en attendant les effets potentiellement bénéfiques de la loi Pacte.

[…]

Le taux de démocratisation (le pourcentage des salariés actionnaires par rapport au nombre de salariés total) est aussi en baisse dans les entreprises du SBF 120, il est passé de 50 % en 2011 à seulement 39 % en 2017. Et il est même tombé à 34 % au premier semestre 2018. « La tendance n’est pas très bonne et est même en contradiction avec l’augmentation du nombre d’opérations », reconnaît Olivier de Fontenay.

Il avance deux explications parmi d’autres : « D’abord, il y a eu beaucoup moins de plans d’attribution d’actions gratuites en raison du durcissement de la fiscalité ces dernières années. Or ces plans touchaient 100 % des salariés et cela a sans doute eu un impact sur le taux de démocratisation » de l’actionnariat salarié. « La France paye aujourd’hui la hausse de 2012 du forfait social. » En 2012, il y avait eu 11 plans collectifs d’attribution gratuite d’actions sur le SBF 120, contre 5 en 2017.

A lire dans Les Echos du 18/09/2018.

Nous reviendrons prochainement sur les mesures prévues dans la loi Pacte, dont nous avons analysé les incidences pour l’épargne et l’actionnariat salariés. Notons tout de suite qu’à cette étape, la loi ne prévoit pas d’abaisser le taux général du forfait social, qui est de 20% depuis 2012.

Chez Orange, les actionnaires salariés contrôlent les votes

par Hélène Marcy le 09/10/2018

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Photo : Pascal SITTLER/REA

Chez Orange, les votes des assemblées générales sont contrôlés par un tiers. Ce tiers n’est autre que l’ADEAS Orange, l’Association De défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salarié, soutenue par le syndicat des cadres CFE-CGC.

[…]

L’association détecte des incohérences. « Ainsi, nous avons constaté qu’Areva, groupe public, actionnaire d’Orange, avait voté contre la nomination d’actionnaires salariés au conseil… alors même que l’Etat avait voté une loi pour que ces derniers soient représentés en tant qu’administrateurs dans les conseils ! Nous avons aussi remarqué qu’un gros actionnaire avait voté pour deux résolutions contraires, une pour maintenir le dividende, l’autre pour l’abaisser ».

Source : Chez Orange, les actionnaires salariés contrôlent les votes