Dépêche AP du 1er octobre, relayée par le Nouvel Obs :
Jeudi matin dans un communiqué, l’Association pour la défense de l’épargne et de l’actionnariat des salariés de France Télécom-Orange (ADEAS), dont les membres détiennent ensemble 4% du capital, a réclamé de la part de la direction un « capitalisme à visage humain ». L’association fédère les salariés actionnaires.
L’ADEAS demande notamment à la direction « la baisse immédiate du niveau des dividendes, qui saignent actuellement l’entreprise, au détriment de l’investissement et du désendettement », « l’arrêt de la distribution de stock-options, qui a dévoyé le management de l’entreprise » et « l’arrêt d’une politique uniquement basée sur la réduction des coûts, où les personnels ne sont plus considérés que comme une charge ».Les responsabilités de l’Etat
Selon l’Adeas, l’État doit « prendre toutes ses responsabilités » et « légiférer sans attendre pour interdire les délocalisations à tous les opérateurs exploitant des ressources appartenant au patrimoine national ».
Il doit aussi, selon l’association, « mettre en place un cadre réglementaire stable et réaliste pour le déploiement de la fibre, assurant aux entreprises qui prennent le risque d’investir qu’elles ne seront pas pénalisées », et « légiférer pour interdire les attributions de stock-options, qui constituent aujourd’hui une part disproportionnée dans les revenus des dirigeants d’entreprises ».
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