L’opérateur doit s’acquitter d’un arriéré d’impôts confirmé par une décision de justice. Les réductions de coûts continuent.
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Voilà une mauvaise nouvelle pour l’opérateur, l’action a d’ailleurs reculé de 3,23 % à 7,5 euros hier à la Bourse de Paris. Mais c’est l’Etat français qui fait la bonne affaire, même s’il détient 27 % du capital d’Orange. « Ces deux milliards d’euros, c’est 0,1 point de déficit public que j’ai apporté hier en gants blancs sur un plateau d’argent au gouvernement », déclarait hier Stéphane Richard, le PDG d’Orange, qui riait jaune. Car l’impact est énorme, même si le groupe a la trésorerie nécessaire pour régler la note et si ce montant avait été provisionné dans les comptes de 2005, la dette nette, auparavant de 29,6 milliards d’euros, va augmenter de 2 milliards d’euros. Et si le groupe a réitéré son objectif de payer un dividende de 0,8 euro par action, les analystes de la banque Citi prévoient eux, qu’Orange « va couper dans ses dividendes pour faire baisser son niveau d’endettement ».
Pourtant, sur le plan opérationnel, les résultats montrent « une accélération des efforts pour baisser les coûts », estime Stéphane Richard. Ils ont en effet été réduits de 441 millions d’euros au premier semestre sur un objectif de 600 millions sur l’année. En France, les coûts baissent aussi. Avec les départs en retraite, parfois anticipés, les effectifs ont reculé de 1.800 équivalents à temps plein. A part en Espagne et dans certains pays d’Afrique, le reste des activités d’Orange est touché de plein fouet par la crise économique, par la régulation en Europe et l’arrivée de Free Mobile en France.[…]
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Pour ce qui est du personnel actionnaire, nous revendiquons depuis longtemps la baisse du dividende, et avons même cette année demandé sa suspension, pour redonner du souffle à l’entreprise, et permettre de poursuivre le désendettement sans obérer l’activité opérationnelle. Mais il semble que le bon sens se heurte en hauts lieux à d’étranges surdités…