Sur le marché français, le chiffre d’affaires de l’opérateur s’élève à 5,3 milliards d’euros sur le trimestre (-5,4 %) et 16,1 milliards depuis le début de l’année (-4,8 %). Le résultat net (Ebitda) s’élève à 3,6 milliards (-7,3 %). La marge baisse à 33,9 % contre 35,3 % un an plus tôt. Les investissements affichent une légère hausse à 11,5 % du chiffre d’affaires (+0,2 point). Mais la trésorerie diminue de près de 10 % à 2,4 milliards.
La tendance à la baisse devrait se poursuivre en 2013, toujours suite à la pression tarifaire induite par l’arrivée de Free Mobile, mais aussi par la situation économique et les mesures de régulation. Mais le groupe espère un retour de croissance du cash flow en 2014.
« Nous agirons dans le respect de notre contrat social et sans relâcher nos investissements dans le déploiement des réseaux très haut débit, fibre et 4G, notamment en France où nous confirmons notre plan de déploiement FTTH de 2 milliards d’euros sur la période 2010-2015 », précise Stéphane Richard, PDG de France Télécom, qui annonce un ajustement du dividende de 0,80 euro par action pour 2012 et 2013 afin de préserver la solidité financière du groupe.
Ce dont l’union syndicale de l’entreprise (CFE-CGC/UNSA) et l’ADEAS (association des salariés épargnant) se félicite. Elle rappelle que « ces résultats en baisse sont le résultat de la politique dictée par les actionnaires principaux que sont l’État et le FSI qui ont exigé pendant de nombreuses années des dividendes déraisonnables empêchant l’investissement, mais aussi des décisions abracadabrantesques du régulateur qui a détruit massivement de la valeur et de l’emploi en France ».
Extrait de Silicon.fr du 25 octobre 2012. Vous pouvez lire l’article complet sur le site du support.